Accueil > DONNÉES ET ANALYSES > Rapport d’Amnesty International (5 décembre 2024) : La population (…)
Rapport d’Amnesty International (5 décembre 2024) : La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide
vendredi 6 décembre 2024
Rubrique : DONNÉES ET ANALYSES
Amnesty International vient de publier, le 5 décembre 2024, un rapport titré :
La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide
https://www.amnesty.fr/actualites/rapport-genocide-palestiniens-gaza-commis-par-etat-israel
En voici le préambule :
Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, nos équipes publient un rapport appelé à faire date, dont les conclusions démontrent que les autorités israéliennes commettent un crime de génocide contre la population palestinienne de Gaza.
Les recherches de nos équipes, rassemblées dans un rapport de près de 300 pages intitulé « ’On a l’impression d’être des sous-humains’ - Le génocide des Palestiniens et Palestiniennes commis par Israël à Gaza », révèlent que l’État d’Israël, fait subir un déchaînement de violence et de destruction permanent aux Palestinien·nes de Gaza à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire le 7 octobre 2023, et ce en toute impunité.
Les autorités israéliennes ont commis et commettent toujours des actes interdits par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, dans l’intention spécifique de détruire physiquement la population palestinienne de Gaza.
➡ Elles se sont notamment rendues coupables de meurtres, d’atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique. Depuis plus d’un an, la population palestinienne de Gaza a été déshumanisée et traitée comme un groupe de sous-humains ne méritant pas le respect de ses droits fondamentaux, ni de sa dignité.
Nos conclusions accablantes doivent sonner comme un signal d’alarme pour la communauté internationale : il s’agit d’un génocide, qui doit cesser immédiatement.
(Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International)