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Lutte pour la reconnaissance des crimes commis par la France : O. Le Cour Grandmaison dans "La Nouvelle République" (journal algérien)
lundi 21 octobre 2024
Rubrique : NOUVELLES DES LUTTES
« Il n’y a aucune avancée significative concernant la reconnaissance des crimes commis par la France »
Interview de l’historien Olivier Le Cour Grandmaison au journal algérien La Nouvelle République, le 21 octobre 2024.
En voici le début, où on notera la mention faite par l’interviewer de l’action de l’action de la députée de Nanterre Sabrina Sebaihi qui a porté un projet de résolution portant la reconnaissance et la condamnation du massacre du 17 octobre 1961 :
N.B:Il y a lieu de corriger la manière dont sont présentées dans cet article les députées portant ce projet. Il aurait dû être écrit : :
les députées Sabrina Sebaihi (NFP - EELV) et Julie Delpech (Ensemble pour la République
La Nouvelle République : 63 ans après, malgré la proposition de résolution portée par les députés Renaissance, Mme Sabrina Sebaihi et sa collègue Julie Delph réclamant la « Reconnaissance et la condamnation du massacre du 17 octobre 61 et l’inscription d’une journée de commémoration du à l’agenda des journées officielles et cérémonies nationales, n’est toujours pas au point du moins pour la reconnaissance.
Olivier Le Cour Grandmaison : « Les raisons de cette absence de reconnaissance des massacres commis, entre autres, le 17 octobre 1961 par des policiers placés sous les ordres du préfet Papon sont liées à la pusillanimité des chefs d’Etat, de droite comme de gauche.
Soucieux, depuis longtemps maintenant, de ménager les extrêmes-droites et les droites de gouvernement, toujours plus engagées dans la réhabilitation du passé colonial, ils ont toujours refusé d’admettre la responsabilité de l’Etat français, du gouvernement de l’époque, que dirigeait alors le Premier ministre, Michel Debré, et du général de Gaulle qui a couvert ces massacres en accréditant le mensonge d’Etat forgé au lendemain de ces événements.