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20 minutes, 7 décembre 2023 : Article sur la mise en cause de l’accord franco-algérien sur l’immigration
samedi 9 décembre 2023
Rubrique : DONNÉES ET ANALYSES
Article dans 20 minutes , 7 décembre 2023
Immigration : Tout comprendre sur l’accord franco-algérien de 1968 que la droite veut enterrer
Ci-attaché et :
https://www.20minutes.fr/societe/4065853-20231207-immigration-tout-comprendre-accord-franco-algerien-1968-droite-veut-enterrer
Cet article cite l’historien Gilles Manceron responsable du site Histoire coloniale et postcoloniale (qui l’a signalé le 9 décembre dans une note diffusée dans l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA)).
En voici le préambule :
RETOUR DE L’HISTOIRE
Dans la foulée d’Edouard Philippe, Les Républicains ont proposé de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968. « 20 Minutes » vous explique ce que contient cette disposition et pourquoi elle fait débat aujourd’hui
L’accord de 1968 relatif à l’accueil des ressortissants algériens en France fait à ces derniers des conditions légèrement différentes des autres candidats à l’immigration.
L’idée d’y mettre fin a été relancée par Edouard Philippe puis proposée, sans succès, par LR à l’Assemblée nationale ce jeudi. Élisabeth Borne affirme que l’idée de le renégocier est « à l’ordre du jour ».
Gilles Manceron, historien spécialiste de la colonisation, voit surtout dans ce débat un feuilleton politique franco-français. Il trouve « absurde » de vouloir gommer « d’un trait de plume » un accord qui « se justifie par l’histoire ».
C’est un sujet à « l’ordre du jour », estime Élisabeth Borne. La renégociation de l’accord franco-algérien, qui a essuyé un premier revers à l’Assemblée nationale jeudi, est donc dans les tiroirs affirme la cheffe du gouvernement dans une interview au Figaro publiée mercredi soir.
et la conclusion :
L’initiative de la droite française pourrait refroidir les relations déjà fragiles entre Paris et Alger. « Cette tentative lancée par Edouard Philippe me semble absurde et déplacée car cet accord se justifie par l’histoire, et l’histoire ne peut pas être gommée d’un trait de plume, juge à son tour l’historien Gilles Manceron. L’indépendance de l’Algérie a inévitablement entraîné des déplacements de population ».