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Mobilisation contre l’attribution du nom Pierre Sergent à une esplanade à Perpignan
dimanche 30 octobre 2022
Dossier sur le site Histoire coloniale et post coloniale (dernière mise à jour le 30 octobre 2022)
Suite à une décision scandaleuse du conseil municipal de Perpignan dirigé par l’extrême droite, un rassemblement s’est tenu le 29 octobre à Perpignan contre l’ apologie du chef des terroristes de l’OAS, Pierre Sergent, dont le nom a été attribué à une esplanade dans la ville
Voici la présentation de ce dossier :
Le conseil municipal de Perpignan dirigé par l’extrême droite a osé décider de nommer un lieu public de la ville du nom d’un chef des assassins de l’organisation terroriste de l’OAS qui a attenté à la vie du Président de la République et assassiné de nombreux Algériens ainsi que des militaires français et des Européens d’Algérie favorables à un avenir de paix en Algérie : Pierre Sergent, chef de l’OAS en Métropole dont les attentats terroristes y ont fait quelque 70 morts.
Ce dossier comprend le communiqué de l’Association Josette et Maurice Audin, qui a chargé l’un de ses membres de la représenter lors de cette réaction populaire en faveur d’une histoire franco-algérienne non falsifiée (aussi téléchargeable par
https://www.association-audin.fr/2022/10/27/communique-de-lassociation-josette-et-maurice-audin/#)
Il présente le tract d’appel à la manifestation, signé de très nombreuses organisations, dont les instances du MRAP (Ligue des Droits de l’Homme) et de la LDH dans les Pyrénées Orientales (complété par un communiqué de la LDH des Pyrénées-Orientales)
Cette manifestation a eu localement une large couverture médiatique.
Dans
on lit notamment :
200 personnes se sont réunies dès 11 heures, pour dénoncer ce nouveau nom. A la place, ils ont souhaité baptiser symboliquement l’esplanade Maurice Audin, du nom de ce militant de l’indépendance algérienne tué par l’armée française à 25 ans, en juin 1957. "Un autre nom que celui, honteux, que le Conseil municipal et son maire ont décidé de donner", explique Hakim Addad, de l’association Josette et Maurice Audin, "puisque que c’est le nom d’un assassin, d’un antirépublicain, qui a même attaqué le président de la République d’alors Charles de Gaulle."
En pièce attachée un article dans L’Humanité qui, dès le 28 septembre, a rendu compte de la délibération du conseil municipal de Perpignan : Le RN dans les pas de l’OAS
Autres liens vers la presse, compilés par Pierre Audin :
https://www.tsa-algerie.com/nouvelle-polemique-en-france-a-propos-de-la-guerre-dalgerie/