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Mesurer les discriminations (in La Statistique dans la cité n° 30, juin 2022)

lundi 27 juin 2022

Rubrique : DONNÉES ET ANALYSES

La revue en ligne La statistique dans la cité est publiée par la SFdS (Société Statistique de France)
https://www.sfds.asso.fr/fr/statistique_et_enjeux_publics/554-la_statistique_dans_la_cite/

Dans son numéro 30 (juin 2022) figure un article (ci-attaché) intitulé :

Mesurer les discriminations : un défi statistique et méthodologique que tente de relever un groupe de travail du CNIS

L’objet principal de cet article est d’attirer l’attention sur la mise en place, en fin 2021, par le CNIS (Conseil National de l’Information Statistique) d’un groupe de travail sur l’observation et la mesure des discriminations.

Il sera en particulier intéressant de voir quelle catégorisation effectue le CNIS s’agissant des victimes des discriminations et comment il y adapte ses outils d’observation.

Cet article de La statistique dans la cité fournit une riche bibliographie sur le sujet. Il fait notamment référence à une étude de l’INSEE parue en mai 2022, intitulée Une nouvelle mesure de la mobilité intergénérationnelle des revenus en France :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/6441712

On y lit à ce sujet :

Cette étude met en évidence de nombreux mouvements dans l’échelle des revenus d’une génération à l’autre : « Les enfants de familles aisées ont trois fois plus de chances d’être parmi les 20 % les plus aisés que ceux issus de familles modestes : les inégalités se reproduisent donc en partie d’une génération à l’autre. Cependant, pour un même niveau de revenu des parents, les revenus des enfants varient fortement. En 2018, parmi les jeunes issus des familles les 20 % les plus modestes, 12 % sont parmi les 20 % les plus aisés de leur classe d’âge ».
« Toutes choses égales par ailleurs, la mobilité ascendante est d’autant plus forte que les parents ont des revenus du capital élevés, sont diplômés du supérieur, sont immigrés, ont été mobiles géographiquement, ou que les enfants résident en Île-de-France à leur majorité. À l’inverse, être une femme, avoir vécu dans une famille monoparentale, avoir des parents ouvriers ou employés, ou vivre dans les Hauts-de-France à sa majorité sont des facteurs qui réduisent les chances de s’élever dans l’échelle des revenus »
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